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  • Nicolas Dargelos

Double Typhon mais je sors plus que jamais !

こんにちは

Cela fait aujourd’hui un peu plus de deux mois que je suis au Japon. J’ai donc déjà bien pu prendre mes marques que ce soit dans la famille, au lycée ou simplement dans ma vie de tous les jours. Je prépare donc déjà de futurs petits articles (ou vidéos ma foi je ne sais) où je parlerai de thèmes plus précis (le lycée, la consommation, les divertissements…) en y émettant mon expérience, qui commence à être assez légitime, et aussi mon avis. Et bien sûr en plus de tout ça je continuerai ce journal de bord pour vous tenir au courant de ce que je fais !

Bieeeeen, on va s’y mettre parce que Nico champion de la procrastination a vécu bien plus de choses qu’il n’en a écrites !

Donc du mercredi 11 Octobre au Vendredi 13, tous les lycéens et collégiens sont partis en voyage. Les first grade sont partis 3 jours à Hiroshima mais c’était beaucoup (genre vraiment beaucoup) trop cher pour moi. Donc je suis resté ces 3 jours au lycée avec l’équipe de football qui n’était pas partie pour pouvoir s’entraîner pour les prochains matchs. Pendant ces 3 jours je devais travailler seul de 8h à 12h à la bibliothèque (sans aucun devoir bien sûr puisqu’il n’y avait pas cour) et donc je faisais du japonais, des maths de la physique… Mais autant vous dire que dès la moitié du deuxième jour je n’ai plus rien trouvé à faire et j’ai résolu plein d’énigmes sur professeur Layton !

Le mercredi après-midi on est allés avec Yukosan voir une exposition d’estampes japonaises de l’artiste Harunobu au Musée d’Art de Chiba et c’était absolument magnifique. 150 œuvres vraiment impressionnantes de par leur précision et leurs couleurs et qui m’ont vraiment bluffé !

Et sinon le vendredi midi je suis allé manger un kebab (oui oui un kebab au Japon) avec ma professeure de japonais qui était venue un peu parce qu’elle savait que j’avais rien à faire (sympatoche). Du coup on est pas sur un kebab d’Arnaud Bernard où pour 5€ finir est un exploit. Non non là c’est assez incroyable d’avoir ce met entre les mains alors vous dégustez chaque petit bout de votre petit kebab et ça vous laisse une petite faim après.

Mais bon, ce que j’attendais surtout c’était le samedi férié car avec Yukosan et Takayukisan on avait prévu une grooooosse journée ! En effet, malgré la pluie et le froid, nous sommes partis en route vers le magnifique et immense temple de Narita à 1h en train de Chiba (c’est là où il y a l’un des deux aéroports de Tokyo). Donc une fois arrivés à la gare de Narita, nous avons une bonne quinzaine de minutes de marche jusqu’au temple, dans une rue absolument sublime. Alors il faut comprendre que c’est un des lieux les plus touristiques de la région donc on y trouve autant d’étrangers que de japonais et bien sûr cette rue très traditionnelle invite les touristes à acheter etc. Mais il n’empêche que c’est vraiment très agréable de s’y promener. Tout le long de ce chemin on trouvait d’assez grosses statues de tous les signes astrologiques asiatiques (si vous voulez savoir je suis serpent. Vous vouliez pas savoir ? Bah vous savez) et surtout beaucoup de restaurants de unagidon , un poisson coupé en deux dans la longueur et grillé sur des sortes de brochettes et mis sur du riz (c’est plus facile avec la photo). Et donc on pouvait voir les cuisiniers préparer les plats, posés sur le bord de la rue à faire goûter un bout à un enfant qui passe.

Avant d’arriver au temple, on a fait un petit arrêt à l’office de tourisme du coin où on a pu voir les chars de omatsuri (j’en parle après) qui sont donc tirés et poussés par des dizaines de personnes lors de la parade. Et je n’ai pu m’empêcher de penser que ces immenses et très lourds chars en bois doivent être mais genre vraiment hyper dangereux dans cette rue qui a une grosse descente qui ferait rêver tout enfant (de 0 à 99 ans) avec un vélo. Mais bon soit, cette idée si vite passée qu’on arrive enfin au temple !

Il y a énormément de monde mais c’est tellement immense que vraiment ça ne dérange pas du tout. Il y a donc plusieurs lieux. Quand on arrive on a d’abord un grand plateau avec une gigantesque salle de cérémonie, un autre lieu de prière, des sanctuaires un peu partout, et des brasiers à encens. En visitant tout ça on a eu la chance d’assister à une sorte de messe dans un des bâtiments avec des moines qui chantaient, tandis qu’un autre jouait d’un énorme tambour, et que les autres moines imbibaient des prières écrites sur des plaques de bois de la fumée d’un feu qu’ils venaient de préparer. Je vais vous faire une rapide explication de toutes les coutumes religieuses que j’ai apprises là-bas :

- Une prière « normale », vous voulez quelque chose et demandez aux dieux de vous l’exaucer. J’en ai déjà parlé mais en gros il s’agit de jeter une pièce dans une sorte de table en bois creuse, de saluer, de faire sa prière dans sa tête en saluant (aussi longtemps qu’on le souhaite), puis de taper deux fois des mains. Alors parfois il y a des variantes de type sonner une grande cloche etc mais je ne me souviens pas de toutes les significations.

- Une douleur ou une maladie dont vous voulez vous débarrasser. Pour cela vous aller donc aller devant ces brasiers à encens pour jeter un peu de poudre d’encens dans le feu et vous amener la fumée sur là où est votre mal.

- Les portes-bonheurs. Vous pouvez en acheter au temple pour environ une dizaine d’euros. Ma famille d’accueil m’en avait ramené un d’Hiroshima qui porte chance. Il s’agit d’une jolie pochette en tissu qu’il ne faut pas surtout pas ouvrir auquel cas le charme serait rompu. Bon bien sûr vu que je suis curieux je me suis renseigné et donc à l’intérieur vous y trouverez une amulette et une prière écrite par un moine du temple. Il faut donc toujours garder ce porte chance avec soit et il est de coutume de le changer à chaque nouvelle année. Mais il y en a plein différents, pour la réussite professionnelle, sportive, amoureuse, pour la santé… Et sinon pendant la cérémonie à laquelle j’ai assisté, les moines en plus d’encenser (littéralement) les plaques en bois de prières, ont pris les sacs des gens qui le voulaient pour les imbiber de fumée et donc leur donner le bon charme.

- Une sorte de cérémonie pour les enfants de 3, 5 et 7 ans qui doivent donc venir dans un temple (en beau kimono) pour un sorte de rituel avec un moine. On a donc vu énormément d’enfants ce jour-ci puisqu’il s’agit d’un des plus importants temples de la région.

- Les dons au temple par des entreprises ou des particuliers qui vont donc ainsi avoir une petite structure ou au moins une gravure dans le temple. Les plus connus sont les innombrables toriis de Fushimi Inari Taisha à Kyoto où vous pouvez acheter des toriis de 1300€ à 10 000€ environ. Ce seront donc des personnes qui ont fait une prière dans ce lieu et qui, puisqu’elle s’est réalisée, vont venir remercier le temple.

Après une rapide pause avec un thé gratuit sur ce grand plateau, on repart pour monter un peu vers la suite du site. Au passage on passe à côté d’un bâtiment en bois dont les murs possèdent la particularité d’avoir un semi-relief avec 500 Bouddhas, chacun avec une expression du visage différente. La perspective de la gravure est vraiment dingue !

Bref donc on commence à monter et on marche pendant un long moment dans une sorte de forêt SUBLIME ! C’est un endroit vraiment gigantesque où l’on oublie complètement que la ville n’est pas si loin. Il n’y a pas un bruit si ce n’est celui des oiseaux et de la cascade à côté. Dans cette forêt assez dense et sombre s’ouvrent parfois des puits de lumière avec des petits lacs. Ce n’était pas encore complètement l’Automne (bien que la température était définitivement là) mais vraiment ces petits coins me faisaient rêver… En une bonne quinzaine de minutes on arrive dans ce temple qui est vraiment très très grand et qui vient surplomber toute la zone par son pic doré. Puisque Yukosan a l’habitude de guider des touristes dans le coin pendant la semaine, elle nous a montré tous les petits secrets qu’il y avait, d’ont une sorte de fontaine très discrète avec un bambou planté dans le sol à côté. Si l’on verse un peu d’eau de la fontaine dans le bambou, on entend alors doucement une musique se souffler, et c’est carrément dingue.

Ensuite on redescend tranquillement et on part manger dans un restaurant de soba de la grande rue, avant que je parte acheter quelques cadeaux de Noël pour ma famille puisqu’il nous restait un peu de temps avant notre train.

Mais quel train me dites vous ? Et bien un train pour Sawara, à 30 bonnes minutes de Narita, un village complètement perdu dans les rizières et qui pourtant ce jour-là allait être complètement bondé. Durant la demi-heure de train à travers les calmes et vastes rizières qui offraient un vide à mes yeux que je n’avais pas pu observer depuis un moment, les wagons se remplissaient de plus en plus de monde. En effet, Sawara, tenait en ce jour un de ses festivals d’Automne, l’un des plus célèbres du Japon, mais aussi du monde puisqu’il est reconnu par l’UNESCO comme « Intangible Cultural Heritage » pour sa conservation stricte de la tradition depuis plus de 300 ans. Ce village est donc très ancien et traditionnel. Vraiment j’avais l’impression de me balader dans un rêve car c’est le genre d’endroits que vous voyez dans les photos sur Google Image en tapant « Japon » et dont vous pensez qu’elles n’existent pas en réalité. Mais on était là à se balader le long de cette sublime rivière bordée de maisons en bois très grandes et anciennes (construites en 1600) dans lesquelles vivent toujours des familles, des lycéens, des personnes âgées, qui pour la plupart ont leur boutique au dessous. Sur la promenade au bord du cours d’eau on trouvait plein de petites statues et de très beaux ponts dont un qui faisait fontaine de temps en temps. On a même rapidement visité l’une des maisons, celle de Ino Tadakata, un homme du 18e siècle qui fut le premier à cartographier sérieusement le Japon en le parcourant à pied. Durant les 17e et 18e siècles, la ville était tellement prospère qu’elle s’appelait Edo Masari, « supérieure à Edo », Edo étant aujourd’hui… Tokyo ! C’est donc dans ces rues pittoresques qu’on a pu observer toute la ville s’affairer à tirer les chars, danser, jouer de la musique, faire à manger… Et tout le monde a son costume ! On trouve alors les jeunes hommes sous le char pour tourner et bouger les roues (extrêmement physique), les hommes plus âgés sur le char pour jouer de la musique, et une cinquantaine de femmes et enfants pour tirer le char à l’aide d’immenses cordes. Alors bien sûr, vu qu’il pleuvait, tout se faisait avec des bâches, mais ça n’enlevait rien à l’ambiance de fou qu’il y avait ! Durant une après-midi je me suis vraiment senti transporté dans le temps, dans une ville où les seules choses qui viennent cacher l’horizon sont les arbres des forêts l’entourant.

On est donc rentrés très très fatigués de cette journée vraiment riche culturellement et qui m’a fait découvrir énormément de choses. Après la sieste de 1h30 dans le train, on a acheté un gâteau au chocolat dans une pâtisserie française pour le dîner pour se réconforter de toute notre marche !

À partir de lundi et toute la semaine, j’ai enfin pu retrouver tous mes camarades qui sont rentrés d’Hiroshima et qui m’ont noyé d’omiyage (des petits cadeaux qu’on offre en rentrant de voyage ou en rencontrant quelqu’un) ! J’ai donc reçu un livre, une sublime tasse à thé, des cartes postales… Mais surtout : des tonnes de Momiji-Manju ! C’est une pâtisserie typique d’Hiroshima qui en gros ressemble à un beignet en forme de feuille d’érable dans lequel vous trouverez une pâte de haricots rouges, de la crème, du matcha… et c’est délicieux ! J’en ai vraiment reçu de tous les goûts et même un KitKat goût Momiji-Manju (merci Lina c’était trop bon) !

Du coup toute la semaine était dédiée à préparer les examens de milieu d’année qui commençaient dès le vendredi d’après. On a notamment fait des tests en maths alpha qui se sont révélés tellement difficiles qu’ils ont été transformés en exercices en classe sous la pression de la classe qui ne comprenait rien. Et franchement, même avec la correction sous les yeux, j’ai vraiment pas tout compris du tout !

Cette semaine était surtout marquée par les élections législatives anticipées au Japon le dimanche qui étaient perturbées par un superbe

typhon traversant sur toute sa longueur le Japon et passant pile au dessus de Chiba ! Il a donc plu tout le dimanche (pas grand-chose, seulement 10cm à Chiba contre 60-70cm plus au sud de Tokyo) et on est restés à la maison se reposer un peu. Yukosan et Takayukisan, comme la plupart des japonais, avaient anticipé le Typhon et voté en avance comme c’est permis dans ces circonstances. On a donc passé la soirée à regarder les résultats des élections (qui sont vraiment traitées comme un jeu télévisé je vous promet, c’est hilarant) qui ont marqué la victoire écrasante du premier ministre actuel Shinzo Abe qui a donc pu avoir plus de pouvoir qu’avant au parlement, comme il le souhaitait. Personnellement ma plus grande occupation de la journée fut de savoir si j’allais avoir cours le lendemain, apogée du typhon sur Chiba. Et après de longues délibérations, j’ai su le dimanche soir que Shibumaku serait fermée… le matin ! D’après mes camarades c’était vraiment exceptionnel parce que c’est le genre de lycée qui vous fait venir même s’il faut que ce soit en barque sur les rues de Chiba... Bon après la pluie vient le vent qui m’a donc réveillé à 5h du matin tant il était fort ! Du coup le matin on s’est regardé Chihiro avec Yukosan (puisque Takayukisan avait dû aller travailler) puis j’ai appris que je n’avais même pas cours l’après-midi ! Du coup malgré le vent, le temps est absolument magnifique après un typhon, et ça vient subitement ! On regardait le film avec Yukosan et tout à coup les velux ont éclairé le salon avec un puissance de fou et le ciel était bleu sans un seul nuage… Bref un jour férié bonus ! (Faut en profiter au Japon).

Tandis que le stress monte pour nos camarades, nous les étudiants d’échange n’avons qu’un test de japonais le vendredi, puis sommes à la bibliothèque toute la journée jusqu’à la fin des examens, le vendredi une semaine après. On a donc utilisé le jeudi des "révisions" pour aller manger chez Mos Burger puis se faire 2 bonnes heures de karaoké qui étaient plutôt très très sympas ! Le soir je mange dans un très grand restaurant à Sushis avec ma famille d’accueil et on est accueillis par Pepper, un robot qui parle et bouge d’une façon horriblement naturelle ! On s’est bien pété le bide !

On passe le samedi après midi au Centre International de Chiba parce qu’il y avait un événement avec des discours, des chansons, de la musique traditionnelle, de la danse etc. J’ai rencontré beaucoup de monde mais j’avoue que j’étais bien crevé après ! Ce soir là on a préparé un Peanuts Miso maison qui était vraiment trop trop délicieux ! Puis devinez qui est venu dimanche… ?

TYPHON JUNIOR ! Enfin non en fait pas vraiment parce qu’il était beaucoup plus balèze que le premier. Mais vous avez compris l’idée quoi, 2 typhons en une semaine à une période de l’année où ceux-ci devraient être finis, j’avoue que j’étais pas prêt ! Du coup rebelote avec la pluie le dimanche, et encore un temps superbe le lundi. Mais malgré le vent qui était bien plus fort qu’une semaine auparavant, hors de question de reporter les tests ! Je dois reconnaître que j’ai eu beaucoup de chance sur ce coup car la ligne de train que j’utilise est la plus proche de l’océan et est donc tout le temps fermée en cas de typhon car trop exposée au vent. Mais celui-ci n’étant arrivé qu’à partir de 9h, j’ai pu aller en cours tranquillement sans me taper un énooooorme détour ! Du coup toujours les mêmes activités à la bibliothèque mais avec cette fois la vue des arbres qui se pliaient sous la force du vent ! En sortant je me suis dit que la vue sans aucun nuage devait être magnifique sur la baie de Tokyo, alors je suis allé sur la plage de Makuhari et je n’étais pas le seul fou à m’accrocher au sol pour contempler cette incroyable vue ! Les vagues étaient irréelles et le ciel d’une pureté incroyable.

Le lendemain, 31 Octobre donc , jour d’Halloween qui est fêté à fond au Japon ! Les gens sont tous déguisés et il y avait des produits dans les magasins dès le 1er Septembre ! J’ai pu recevoir une tarte à la citrouille d’une de mes camarades et c’était plutôt très très bon eheh !

Le mercredi je n’avais pas cours car c’était la fin des tests, et Takayukisan ne travaillait pas non plus, on en a donc profité pour aller tous les 3 à TOKYO ! Enfin ! On a donc passé la matinée au temple Meiji-Jingu qui était très animé en ce 1er Novembre car le 3 Novembre est férié pour l’anniversaire de l’Empereur Meiji qui est inhumé dans ce temple ! On n’y avait pas du tout pensé mais du coup on a pu assister à des processions et à un spectacle de Noh en plein coeur du temple ! Il s’agit d’un théâtre japonais chanté par un acteur dont le visage est caché par un masque. Bon j’ai rien compris mais c’était très beau ! (Cliquez sur les photos, j'y explique des choses)

On a ensuite voulu manger à un restaurant de gyoza à Shibuya qu’on avait vu sur internet mais comme tous les touristes avaient trouvé le même restaurant que nous, on a continué la rue et mangé dans le restaurant voisin, un ramen délicieux ! Et je n’entendais d’ailleurs que du français dans le restaurant, sans aucun doutes les touristes qui avaient voulu manger des gyoza et qui ont fait comme nous !

Après ce délicieux repas on s’est baladés à Shibuya dans les immenses boutiques. Il y avait plein de chaînes de télés, de stars et de jeunes hystériques partout ! Avec bien sûr des musiques et des pubs qui mettent une grosse ambiance ! J’ai trouvé encore un autre cadeau de Noël là-bas, puis avant de rentrer on a un peu regardé la très belle gare de Tokyo (où j’ai acheté du pain dans une boulangerie française pour le diner) avec le coucher de Soleil. J’étais vraiment beaucoup trop heureux d’aller à Tokyo et je n’ai pas été déçu du tout ! Il aura quand même fallu compter 14€ de transport en sachant que nous n’avons quasiment pas bougé dans le centre-ville de Tokyo, mais bon, il fallait trop que j’y aille !

Le jeudi, les first grade, bien qu’ayant finis leurs mid-term exams avaient encore une journée entière d’examens qui étaient en fait une évaluation commune à plusieurs lycées pour que les universités puissent se faire une idée du niveau. On a donc passé notre dernier jour à la bibliothèque tranquillement à discuter et jouer aux cartes avant de reprendre les clubs comme avant !

Le vendredi signait donc enfin la fin de tous les tests pour mes camarades, alors tout le monde est sorti en ville ou faire du sport pour décompresser et c’était plutôt génial ! J’ai alors pu observer que depuis déjà le 1er Novembre, tous les magasins étaient en mode Noël ! Aussitôt Halloween fini, les magasins remballent tout, décorent tout, et vous balancent du Mariah Carey en boucle alors que les arbres ont à peine commencé de rougir ! Bref j’espère avoir le temps de faire un article sur la consommation au Japon !

Le samedi matin mes camarades reçoivent leurs premiers tests (littérature ancienne et mathématiques alpha) et franchement quand j’ai lu ça et vu la correction j’ai complètement halluciné ! C’est vraiment beaucoup trop difficile pour moi (et pour les autres aussi de ce qu’ils me disent tous !) Et enfin ce long récit se termine avec mon après-midi au Centre International de Chiba où j’ai assisté à un cours d’espagnol, et où j’ai dû accepter que je ne suis plus capable de parler un mot d’espagnol ! Je comprend tout mais parle japonais dès que je veux parler espagnol ! Un problème auquel je vais devoir trouver une solution

Sur ce je vous laisse en ce magnifique dimanche à Chiba ! J’ai fait un jogging dans un parc pas loin aujourd’hui et c’était sublime alors promis, la prochaine fois je prend des photos !

Merci beaucoup d’avoir lu et à très bientôt !

Nicolas

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